«C’est une merveilleuse découverte et un approfondissement du Carmel et en particulier de Ste Thérèse qu’il m’a été permis de vivre cette année grâce à vous et à toute l’équipe. Quel bonheur de parler avec les “prof” et quel bonheur de parler de l’oraison de ce que fait Jésus dans nos cœurs! C’est vraiment Lui qui fait tout.! Merci de tout cœur pour avoir mis en ligne cette formation, j’espère que beaucoup d’autres pendant de nombreuses années pourront en bénéficier. Je reste sur mon ressenti de début d’année : c’est un réel levier d’évangélisation que vous avez là, l’Esprit Saint souffle toujours autant en trouvant des chemins différents! Vraiment : Merci ! »
Florence Bayle de Jessé, étudiante CEC (New-York)
« Ces validations sont un défi mais les cours donnent un tel élan intérieur ! Le travail sur l’écrit fut un combat qui a failli me faire reculer. Mais il m’a permis d’intérioriser les cours et de travailler avec persévérance ma volonté, ma mémoire et mon intelligence. La préparation de chacun des trois oraux m’a plongée dans des lectures fécondes pour ma vie sacramentelle et ma vie ordinaire. Ils m’ont éclairée sur un objectif essentiel pour ma vie, en lien avec ma mission de directrice d’une école Montessori chrétienne.
Désormais, au fil du travail et des validations, je note ce qui résonne avec la vie du petit enfant et de l’adulte dans la classe Montessori. Je vis cette formation très intensément intérieurement : l’oraison en est transformée, la vie quotidienne en est sublimée, la vie conjugale en est purifiée, la vie maternelle se transforme en vie fraternelle (pleine de compassion pour mes enfants étudiants), la vie spirituelle avec mes sœurs de la Fraternité de l’école se densifie.
Lors de l’oral sur Élie, évoquant ma mission dans l’école, le frère termine l’entretien ainsi : quels liens feriez-vous entre Élie et l’école Montessori ? Cette belle question résonne encore en moi !
Isabelle de Chaulliac, étudiante du CEC (Paris)
« Si j’ai été très heureuse de débuter cette formation carmélitaine de bon niveau, j’ai tout de suite perçu qu’il allait falloir faire des choix pour la mener à bien.
Le premier fut de décider de renoncer pendant trois ans à lire d’autres livres. Les bibliographies très complètes m’y ont puissamment aidée et m’ont permis de bien insérer les cours reçus oralement. Le deuxième fut de m’organiser en fonction du réel. Au Carmel comme ailleurs, le temps est compté mais, avec un peu de vigilance, l’effort est payant !
Le fond, l’essentiel, c’est-à-dire la résonance dans ma vie de prière et de travail ? Au début, il y a eu beaucoup de joie à partager avec le Seigneur et avec les sœurs !
Puis, peu à peu, les inquiétudes au sujet des validations sont venues oblitérer les temps d’oraison, et même le temps tout court ! C’était le moment d’entrer dans les travaux pratiques et j’ai appris à sourire de moi et de mes distractions. Les rencontres du tutorat en visio-conférences avec les autres étudiants m’ont très vite paru enrichissantes, en raison de la qualité de partage alors que nos conditions de vie sont très différentes. Par ailleurs, certains aspects des enseignements de la Madre ont ressurgi dans leur nouveauté et m’ont remise face à moi. »
Sr Marie Pascale de l’Église o.c.d., étudiante CEC (Lisieux)
« Je m’appelle Gilles Barbier, je suis marié. Nous avons eu 6 enfants et nous avons 8 petits-enfants. J’ai 65 ans et je suis retraité. J’ai rejoint la communauté ocds “Louange de Gloire” en 2021. Nous nous réunissons tous les mois au Carmel de Flavignerot. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je vous partage mon expérience « d’étudiant » : ma communauté, ma formation et l’Institut Jean de la Croix.
La formation proposée par l’Institut Jean de la Croix est complémentaire de mon engagement à l’ocds. La spiritualité du Carmel Déchaux a une base intellectuelle très solide et la pédagogie proposée nous révèle la doctrine de nos trois Docteurs de l’Église par des approches et questionnements qui nous font progresser sur le chemin de leur sainteté. Ainsi en 1ere année ce sont cinq cours différents qui nous ont été délivrés pour apprendre des écrits de Sainte Thérèse de Jésus. Et sur ce chemin de la connaissance nous ne sommes jamais seul : la communauté et la responsable de formation pour l’ocds ; les tutrices toujours disponibles et l’accès à une riche documentation bibliographique pour l’IJC. Et Carmel oblige, nous sommes également à l’IJC membres d’une communauté d’étudiants qui partage fraternellement lors de sessions en présentiel à Avon ou régulièrement par zoom !
Après cette première année j’ai la conviction que la spiritualité carmélitaine est une réponse et un chemin d’espérance dans ce monde si divisée et qu’elle détient les clés pour construire une société fraternelle.
Gilles Barbier, o.c.d.s., étudiant CEC (Dijon)
